Les incidences principales du projet

Les enjeux à prendre en compte

Les infrastructures du projet ReSTart, à savoir les unités de capture de CO₂ , d’électrolyse, de méthanolation et de methanol-to-jet seraient, pour la majeure partie, situées sur un terrain appartenant à RYAM à Tartas.

Les effets prévisionnels en phase d’exploitation

Tableau de synthèse des enjeux en phase chantier (bleu) et en phase d’exploitation (noir)

La maîtrise des risques industriels, une priorité pour les maîtres d’ouvrage

Le projet ReSTart, en tant qu’installation classée pour la protection de l’environnement (ICPE), sera soumis à autorisation administrative délivrée par les services de l’État. Une étude de dangers sera préalablement produite par Verso Energy afin de caractériser, analyser, évaluer, prévenir et réduire les risques de l’installation, notamment en lien avec la production et le stockage de l’e-méthanol et du e-SAF. Les interactions avec les industriels proches seront soigneusement considérées pour assurer la sécurité du site et de son voisinage.

La préservation de la ressource en eau

Le projet ReSTart vise à une gestion responsable de l’eau en optimisant les cycles de refroidissement et en valorisant l’eau récupérée, avec un objectif de prélèvement d’eau constant et une consommation minimale. Alimenté par les installations industrielles actuelles de RYAM, le besoin total en eau est estimé à environ 180 m³/h, avec une consommation nette de 80 m³/h après rejet de 100 m³/h d’effluents traités. Les rejets seront traités pour respecter les normes environnementales.

Les effets socio-économiques et bénéfices environnementaux

Les premières études estiment que 800 emplois seraient nécessaires pendant les 3 ans de construction, avec un pic à 1 400 emplois pendant la phase de montage de l’installation. En fonctionnement, le projet entrainerait la création de 250 emplois directs et indirects. L’investissement initial de 1,4 milliard d’euros pour le projet laisse prévoir par ailleurs des retombées économiques significatives à l’échelle locale, régionale et nationale.

Selon la méthode de bilan carbone ADEME1, ReSTart permet d’éviter l’émission plus de 5 660 000 tonnes de CO₂ pendant 25 ans d’exploitation de évitant l’équivalent de l’empreinte carbone de 3 330 000 passagers2 faisant un aller-retour Paris-New York.

1 Pour plus d’informations sur la méthode de bilan carbone ADEME (site de l’ADEME) : https://librairie.ademe.fr/changement-climatique/4827-methode-quantiges.html
2 Selon la BPI : un passager effectuant un aller-retour Paris-New York a une empreinte carbone de 1,7 tCO2eq – https://bigmedia.bpifrance.fr/nos-dossiers/empreinte-carbone-dun-vol-en-avion-calcul-et-compensation